PEINDRE DES LETTRINES


Une fois la calligraphie de la page réalisée, on peut dessiner (si ce n'est pas déjà fait) la lettrine, et si elle doit recevoir de la feuille d'or, on pose le gesso (un mélange de plâtre, de colle de poisson et de blanc).

Voilà à quoi peut ressembler une telle page.



La partie rose des lettrines est ce fameux gesso car il est coloré au bol d'Arménie.


On peut choisir d'utiliser de la peinture dorée (de type gouache) à la place de l'or. Ce qui a l'avantage d'être moins honéreux. C'est ce qu'avait fait Olivier avec cette magnifique lettine 'S' carolingienne.



Là, il pose un faux argent.




Puis, il s'agit de poser les couleurs. On commencera par le bleu ou par le rouge.



Dans cet exemple, Dame Aliz a passé en bleu et en rouge sa lettrine romane.


En dernier lieu, on pose les lumières, de fins traits de réhauts blancs.



Sire Olivier utilise pourtant un gros pinceau pour faire ces réhauts, mais son habilité lui permet de faire des traits fins.


Voici quelques exemples de lettrines finies.



Pour cet exemple, Giselle, l'une des élèves de Claudine, a choisi de faire une bordure à gauche, à côté de la lettrine.


Pour terminer, plus compliqué, les lettrines historiées (à figures). Les histoires étaient des scènes narratives.



Pour cet exemple, Marie-Louise, elle aussi une élève de Claudine, a peint une page enluminée complète en composant avec une lettrine historiée de l'Ascencion.




On peut dresser sur la même page, plusieurs lettrines, comme l'a fait Giselle.